Questions sur la fin de vie
Une opinion personnelle dans un contexte médical et sociétal complexe.
Monique Adolphe
Jeune adulte j’ai été marquée par trois œuvres culturelles : un petit livre d’un auteur japonais FUKAZAWA appelé la ballade de Narayama (1956) qui a pour sujet la vieillesse dans un pauvre village montagneux du Japon. L’absence de nourriture faisait que lorsqu’on était âgé, représentant donc une bouche inutile à nourrir, le fils ainé conduisait la mère, si c’était elle, au sommet de la montagne où elle mourrait seule, hélas plus ou moins doucement, les corbeaux à l’affut !
La seconde influence est un film appelé LE SOLEIL VERT. Dans une ville imaginaire d’un futur possible, les personnes atteintes par l’âge étaient conduites dans un lieu très beau, où elles voyaient des paysages magnifiques et étaient baignées dans une musique de paix et doucement quittaient la vie. Leurs corps étaient alors transportés dans le secret vers des usines qui les transformaient en alimentation pour les habitants.
La troisième influence est plus récente ; il s’agit d’ un film canadien qui montre la fin d’un homme atteint d’une maladie incurable qui se sépare de ses amis en buvant avec eux du champagne dans une joie sérieuse, car cet homme proche de la mort transforme ainsi sa fin douloureuse et solitaire en un au revoir plein de douceur .Et ceci est une réalité d’aujourd’hui, qui d’après mes sources a lieu dans les pays où l’euthanasie est acceptée et en particulier dans un pays proche sur le plan géographique : la Suisse ( pour les étrangers, donc les français, cela est possible, mais il s’agit d’un acte onéreux et compliqué à mettre en œuvre).
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