L’axe franco-allemand face à une Europe en crise

L’Union européenne, avec ses 450 millions d’habitants, deuxième puissance économique mondiale, a montré qu’elle comptait au sein du concert des nations, notamment par la force de l’axe franco-allemand et la détermination politique de ses dirigeants. Aujourd’hui, même si l’Europe possède les moyens et la potentialité d’une grande puissance, elle n’a pas de politique de sécurité et de défense commune, pas d’armée européenne, et la diplomatie ne permet pas d’envisager une politique extérieure partagée. Dans le domaine si prégnant pour l’économie et la réindustrialisation, l’énergie fait discorde. Les prochaines élections européennes risquent d’être polarisées par l’immigration, les revendications de souveraineté et la poussée du populisme et du nationalisme. L’axe franco-allemand peut-il remédier à ces défaillances, en impulsant à l’Europe une dynamique stratégique, ou l’impuissance de l’Europe résulte-t-elle de ces dissensions franco-allemandes qui coïncident justement avec les faiblesses observées ? 

Pour en débattre, Émile Malet reçoit Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Hélène Miard-Delacroix, professeure des Universités, spécialiste des questions franco-allemandes ; Stephan Steinlein, ambassadeur d’Allemagne en France, ancien chef de la présidence fédérale et Hubert Védrine, avocat, ancien ministre des Affaires étrangères.
 

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